Comme le véganisme, la biodynamie, tout le monde en a entendu parler, personne ne sait vraiment à quoi cela correspond. La seule chose certaine, c’est à la mode.
Mise au point rapide.
Sa définition : un des courants princeps de l’agriculture biologique, il s’agit de produire tout en respectant la nature, en privilégiant qualité sur quantité, en s’accordant avec les influences cosmiques de notre atmosphère.
Son but : optimiser la nature par la nature elle-même en respectant son rythme
En pratique : utiliser des engrais verts, travailler la terre quand cela est possible, s’adapter au cycle lunaire etc…
Un bel ouvrage fondateur par une fondatrice, Maria THUN.
Les gouvernements actuels, sous l’influence de grands groupes industriels, cherchent à faire disparaître la diversité des cultures dans nos champs, à rendre les semences non reproductibles, les plants dépendants des produits phytosanitaires etc… Aujourd’hui, des agriculteurs en Afrique ou en Amérique latine se retrouvent avec des terres non productives, ruinés car ne pouvant plus acheter de semences ou de produits pour protéger leurs maigres plantations. Les terres, où plus rien ne pousse, sont durablement vidées de leurs richesses.
« Pourquoi devrions-nous vivre dans une telle hâte en gaspillant nos vies ? Nous sommes décidés à mourir de faim avant même de ressentir le moindre appétit. » Thoreau, Walden.
Nous prenons le parti de poursuivre dans cette voie, aspirant à une productivité raisonnée, une qualité, une diversité optimisées. Le tout, accessible au plus grand nombre.
NB : Petite note quant au véganisme. Nous ne le pratiquons pas, mais l’idée principale sous-tendue par ce mouvement est celle avant tout de l’anti-spécisme. Chose que nous partageons pour le coup. Le spécisme, c’est comme le racisme, mais à l’encontre des espèces autres que l’espèce humaine. C’est-à-dire considérer une vache comme un animal de valeur inférieure à la nôtre, sur tous les plans. Que l’on peut donc exploiter du fait même de sa nature d’animal non humain. Etre vegan, c’est considérer tout ce que la nature offre comme d’égale valeur, notamment les animaux, alimentaires ou non. N’oublions pas que les enfants ne bénéficient de méthodes d’anesthésie que depuis peu, le corps médical ayant estimé pendant longtemps que leur sensibilité et leur réceptivité à la douleur n’étaient pas encore matures. La prise de conscience de la souffrance de l’autre est donc possible. Parenthèse fermée.